Quel risque avec un détecteur de radar ?

Article publié le 18/11/2022 · Par Julien Julien · Temps de lecture : 5 minutes environ

Depuis quelques années, plusieurs sont ceux qui se plaignent de payer de lourdes amendes alors qu’ils n’ont dépassé que peu la limitation de vitesse. Sur les autoroutes de la France, la majorité des automobilistes ont tendance à appuyer sur le champignon sans penser aux conséquences que cela peut créer. Souvent flashés au-dessus des limites établies, les conducteurs de véhicule recherchent activement un moyen de connaitre à l’avance la présence de radars sur les routes. Ainsi, ils équipent leur véhicule d’avertisseur de radars. Toutefois, est-ce légal d’utiliser un avertisseur de radar ? Quels sont les risques encourus avec un avertisseur de radar ?

Qu’est-ce qu’un avertisseur de radar ?

Les détecteurs de radar sont généralement connus comme des accessoires électroniques qui ont pour objectif d’alerter les conducteurs de la présence de radar sur une autoroute ou d’un poste de police. En effet, l’avertisseur de radar peut être une simple application installée sur un téléphone portable ou simplement un accessoire qui peut être placé à l’intérieur des voitures. Il est important de souligner que cet accessoire est considéré comme dangereux en Europe, puisqu’il permet aux conducteurs de rouler à une grande vitesse sans craindre de subir les sanctions réservées par la loi.

Il faut souligner aussi que les avertisseurs de radar sont des accessoires qui se présentent souvent sous la forme d’un GPS portable ou intégré dans le véhicule. Ils disposent généralement des informations pour repérer les radars sur les autoroutes. Comme nous l’avions dit un peu plus haut, ils sont disponibles sur le marché sous forme d’accessoires communicants et d’accessoires d’applications mobiles. Toutefois, la forme la plus connue d’avertisseur de radar est communicante, puisqu’il permet aux conducteurs de voiture de partager la position des radars laser.

Est-ce légal d’utiliser un avertisseur de radar ?

Généralement, l’usage d’un avertisseur de radar n’est pas autorisé en France. Selon l’article R413-15 du Code de la route du 3 janvier 2012, le transport, la possession et l’usage d’un avertisseur de radar sont une infraction de cinquième catégorie. Toutefois, sachez que la loi française n’interdit pas tout dans ce sens.

Ce que la loi française interdit

Le détecteur de radar est une forme de boîtier qui est généralement installé à l’avant du véhicule. En effet, il est en mesure de détecter les ondes électromagnétiques émises par les radars fixes ou mobiles. Au même titre que tout dispositif visant à perturber, à brouiller, à déceler, à détecter les appareils de contrôle routiers, son usage et sa possession sont totalement interdits sur les routes de la France. Dès lors, il est important de faire attention à l’utilisation de GPS, Smartphones et autres applications numériques capables de discerner un radar. En France, plus précisément à paris, tout contrevenant s’expose à une suspension du permis de conduire de 3 ans, un retrait de 6 points sur le permis de conduire, à une confiscation de l’appareil même et à une amende détecteur radar de 1 500 €. En ce qui concerne l’avertisseur de radar, en croisant vos données de géolocalisation et la position des radars, il est en mesure de vous signaler un appareil, qu’il soit fixe ou mobile. Dès lors, il n’est pas légal. D’ailleurs, il est interdit en France depuis mai 2011.*

Ce que la loi française autorise

En France, les assistants d’aide à la conduite sont les seuls dispositifs autorisés sur les routes. En effet, il faut souligner que ces outils fonctionnent de la même manière que les avertisseurs de radar. Toutefois, ils sont homologués. Avec ces outils, plutôt que d’indiquer l’emplacement précis des radars ou un poste de police sur les autoroutes, ils localisent des zones dangereuses où la vigilance et le ralentissement sont obligatoires. La plupart du temps, ce sont des zones dans lesquelles se nichent parfois des radars. Et pour savoir si votre appareil est autorisé par la loi, il vous suffit tout simplement de vérifier qu’il est bien estampillé NF.

Par ailleurs, si vous vous demandez si vous êtes autorisé à signaler la localisation des radars, sachez que dans un arrêt publié en septembre 2016, la Cour de cassation a établi une jurisprudence. Cette dernière stipule qu’informer d’autres usagers de la localisation de radars n’était pas interdit. Souvent, les assistants d’aide à la conduite intègrent une fonction communautaire qui permet dès lors aux automobilistes de signaler sur les réseaux sociaux des dangers tels que :

  • Bouchons ;
  • Accidents ;
  • Travaux ;
  • Nouvelles limitations de vitesse ;
  • Zones dangereuses comprenant un radar ou pas.

D’une manière ou d’une autre, un réseau social s’apparente dans ces cas-là à un assistant d’aide à la conduite.

un automobiliste au volant de son véhicule

Quels sont les différents dispositifs anti-radar illégaux en France ?

Il existe généralement plusieurs dispositifs anti-radar. On peut noter par exemple :

Le brouilleur de radar

Le brouilleur de radar est illégal parce qu’il perturbe les ondes émises par les radars.

L’avertisseur de radar

Les avertisseurs de radars sont généralement interdits depuis 2011. En Effet, cet appareil à la capacité d’utiliser la géolocalisation GPS des automobilistes pour signaler l’emplacement d’un radar fixe et mobile. Il peut prendre la forme d’un navigateur GPS ou encore d’une appli mobile mise à jour régulièrement.

Le détecteur de radar

Un détecteur de radar est aussi illégal parce que c’est un appareil doté d’une antenne captant les ondes électromagnétiques émises par les radars fixes et mobiles.

Quels sont les risques encourus à avoir un avertisseur de radar ?

Il est important de notifier que la contravention de classe 5 fait généralement partie des amendes appliquées aux conducteurs de voiture qui utilisent ou possèdent un avertisseur radar. En cas d’usage d’un détecteur de radar illégal, le conducteur s’exposera aux sanctions suivantes :

  • Une amende avertisseur radar de 1500 € (3000 € en cas de récidive) ;
  • Un retrait de 6 points du permis ;
  • Une suspension du permis de conduire (3 ans maximum) ;
  • La saisie du détecteur de radar illégal ;
  • La confiscation du véhicule.

Dans son article R413-15, le Code de la route met généralement l’accent sur les avertisseurs de radars laser qui détectent les installations de contrôles de vitesse prohibée. Dès lors, les différents dispositifs anti radar qui permettent de cacher les plaques d’immatriculation des voitures et qui brouillent les radars sont formellement interdits en France.

Quel risque avec un détecteur de radar ?

Quel risque avec un détecteur de radar ?

Depuis quelques années, plusieurs sont ceux qui se plaignent de payer de lourdes amendes alors qu’il...

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